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Hommages aux incontournables standards des fanfares des clubs et des dancings des années folles :
St. Louis Blues, I Ain’t Got Nobody, Castle House Rag, Memphis Blues...

La dream team : 4 instruments à vent et des percussions.
Commençons par le chant vocal puisqu’il s’agit de vibrations. Linda Gonin, dont la voix de soprane cristalline ne saurait laisser indifférent, sans préavis peut se
mettre à tap danser tip top.
L’utilisation du sousaphone comme basse à vent plutôt qu’une contrebasse fait référence à cette période où le ragtime, le fox-trot, le one-step, etc. se réunis-
saient tous sous la bannière du jazz. Multi-instrumentiste, Yvonnick Fleury transforme son enthousiasme en groove impétueux.
C’est la batterie qui a choisi Jabs pour l’aider à développer sa poly-rythmie dans la poursuite de son identité profonde, son ADN musical ayant également des ra-
cines en Côte d’Ivoire.
Fela Kuti disait des saxophones qu’ils étaient les porte-paroles du gouvernement… Éric Pailhé a pratiqué la rencontre et l’écoute de l’autre en Asie, en Russie
ou en Amérique du Nord. Sa maîtrise de la musique classique du XXème siècle (jazz) ne l’empêche pas de rechercher la surprise ; aux baryton, ténor ou clari-
nette métal. Quant à Toups Bebey c’est avec l’aide du ténor et de l’alto qu’il veut finir le travail entamé avec l’album African Bicyclette (qui l’avait mené jusqu’au
festival St Louis Jazz) et aussi Pygmy Attidudes qui faisait un pont de rhizomes entre le continent mère et la Caraïbe.
* Chef d’orchestre et lieutenant du 369ème régiment d’infanterie.

Tonnerre à Brest !

C’est grâce au débarquement américain et au premier concert de l’histoire du jazz en France et en Europe (Nantes, février 1918), que la France a découvert cette musique incroyable, exubérante et irrésistible En janvier 1918 débarque un 369ème régiment d’infanterie un peu spécial : surnommé les “Harlem Hellfighters”, son orchestre est constitué de musiciens professionnels et joue une musique extrêmement populaire en Amérique mais totalement inconnue sur “le vieux continent”.

Et qui s’appelle le jazz.
Et en fanfare, s’il vous plaît !
Effet instantanément revigorant sur le moral des troupes — et quiconque se trouvant à portée de ces émulateurs de sensations inconnues ou
disparues. à commencer par celle, décisive et primordiale, de se sentir vivant.

C’ÉTAIT IL Y A UN SIÈCLE.
ET NOUS REVOILÀ BOUSCULÉS DANS LES ANNÉES (20)20...

Les années 20 donc, parce qu’elles rappellent à notre mémoire reconstituée une atmosphère générale remplie de bouillonnement artistique,
d’effervescence culturelle et d’euphorie sociale.

LE SBMSO ? QU'EST-CE QUE C'EST ?

Le SBMSO naît un soir d’orage, le 11 novembre 2018 d’une réponse à une commande de la mairie de la petite ville d’Ingrandes sur Loire…et de la volonté artistique de la chanteuse Linda Gonin et du saxophoniste Toups Bebey de dépasser l’objet premier de ladite commande : les “quelques petites notes” de la charte seront bien présentes, mais entourées de toutes celles qui correspondront réellement à l’enjeu de la commémoration.
Marqués par la découverte de ce compositeur arrangeur et chef d’orchestre emblématique au nom d’Europe, prédestiné, alias le “King of Jazz”. Marqués par la révélation que cette musique symbolisait l’excellence de la musique populaire ; une grande exigence qui passe naturellement l’arrière-plan du rapport au dancefloor, sans se dévoyer un instant. Rester fidèles à l’esprit de la double
vision du Lieutenant James Europe *, tout est là : l’axe vers le futur n’est valable qu’avec une bonne connaissance du passé. Europe insistant sur le passé antérieur, revendiquant l’africanité de sa musique.

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